ça fait maintenant six ans que je me fais traiter pour un trouble bipolaire. «Trouble» est
très approprié comme terme car j'en ai eu une montagne.

une maladie et pour le traitement, on me prescrit deux stabilisateurs et un antipsychotique.
Donc, j'ai une maladie selon eux et je n'ai qu'à prendre des médicaments pour résoudre le
problème et bingo!
Ça m'a toujours surpris de voir à quel point la vision et la stratégie est simple de la
discipline qui se dit la sommité pour gérer et comprendre la santé mentale.
Quand je vais à mes rendez-vous, il ne se passe pas grand chose. Je me fais inévitablement
posé la question «Prenez-vous toujours vos médicaments?». Après on parle un peu des
effets secondaires et de ma santé en général. Une fois que le système constate que je
prend mes médicaments, il ronronne et il ne se passe plus rien. Le reste du temps, je
parle de tout et de rien pendant une à deux heures.
À l'hôpital, on ne parle jamais de guérison ( mon mot préféré

ils parlent de rémissions des symptômes grâce à de bon traitements pharmacologiques.
À les entendre parler, je n'ai aucune chance de m'en sortir mais ça va être tout comme parce
que grâce aux médicaments, je vais vivre une vie tout à fais normal.
Donc, je serai toujours malade mais ça paraîtra pas.

pharmaceutiques car ça leur assure un revenu mensuel constant de chacun des malades.
Ça me fait de bonnes opportunités de placement pour mes REER.

mon cas, ma médication actuelle coûte 133.24$ par mois.
Le problème, c'est que j'ai l'impression qu'une zone de confort est atteinte. Qui a
maintenant la motivation de trouver un remède? Dans notre système, la motivation est
de faire des profits, pas de résoudre un problème qui mettra fin au profit. Chaque
nouveau malade diagnostiqué = $. La gestion de la maladie mentale est une business.
Je trouve que la médication est trop estimé par rapport au reste. Prenez un exemple,
j'ai demandé à deux psychiatres qui me suivaient de me dire ce qu'il pensait à propos
des gélules d'oméga 3 que je voulais essayer pour régularisé mon humeur. Un a dit:
«C'est pas assez fort» et l'autre a dit: «C'est bon pour le coeur». Les réponses
n'était pas mensongères mais laissaient transparaître une espèce d'indifférence à l'égard
de ce gras très nutritif pour le cerveau. J'ai toujours été frustré par cette emphase
sur les pilules au détriment du reste.
Pour être honnête, je ne crois pas à la médecine traditionnelle pour vraiment m'aider à
guérir. J'aurai pas le choix de continuer à chercher. Je constate quand même qu'il y a
des passionnés qui veulent vraiment trouver la solution et non simplement toujours faire
plus de profits. Je suis de ceux qui croient plus en de la thérapie qu'à la pharmacie.
Il est indéniable, que pour résoudre le problème, la médication est ce qu'il y a de plus
puissant en terme de rapidité et d'efficacité sur le moment. Par contre, avec une bonne
thérapie, les changements seront plus profond et durable. Au niveau médical, la thérapie
est considéré comme inefficace pour guérir une maladie telle le trouble bipolaire. Moi,
je crois le contraire. Bon, ça reste à prouver.

ses émotions, on peut faire certains progrès. Après tout, le trouble bipolaire est un
trouble de l'humeur. Ces humeurs et émotions doivent bien vouloir dire quelque chose
et venir de quelque part?
Il a été décidé que le traitement au long court allait être pharmacologique. Je suis
contre le fait d'érigé cela en stratégie à long terme mais j'aurais pas le choix de
suivre car il ne se fait pratiquement rien en psychiatrie en dehors des prescriptions.
Pourtant, il y a tellement de chose qui pourrait se faire. Il est impossible de guérir
avec une pilule car son effet ne dure que 24 heures et tout est à recommencer le jour
d'après. D'autant plus que je me trouve pas si bien que ça et en plus il y a des effets
secondaires.
Je continue le combat comme vous tous. Mon objectif final est de guérir complètement et
mon objectif actuel est d'atteindre une qualité de vie agréable même si je suis pas guéris.
Merci de m'avoir lu!
Jeff