Ma carapace s’effrite
Posté : 23 août 2018, 01:38
J’ai écrit pour me calmer, désolée si c’est lourd...
Je ne dors pas cette nuit. J’ai pourtant pris trop de rivotril déjà, j’avais bu qqs bières en soirée. Tout ça aurait dû m’assommer...j’ai le cœur qui débat, je respire mal, l’anxiété et la fébrilité dans le plafond...
Je ne sais même plus dans quel genre d’épisode je suis sauf que je suis instable depuis plusieurs jours. Trop high qqs jours, puis la chute aujourd’hui. Je suis allée au travail et en pleine réunion, je me suis sentie incapable de fonctionner. J’avais l’impression de voir les autres comme s’ils étaient à un kilomètre de moi, je me suis sentie complètement déphasée, incompétente, incapable d’avoir les idées claires, le cerveau dans une brume épaisse. J’avais l’impression que tout le monde devait s’en rendre compte. Je suis sortie de là en me demandant comment je peux continuer de faire ce travail?
Je me définis bcp par mon travail, je fais de gros efforts depuis plusieurs mois d’instabilité pour maintenir l’image d’une professionnelle compétente. Comme si tout ce qui compte c’est cacher que je sus instable et de pouvoir être le plus fonctionnelle possible au travail. Je travaille de la maison des qu’en je peux, à la limite, je ne fais certainement pas l’essentiel dès mes taches. Et là, ma carapace craque et je me sens complètement démunie...j’ai pleuré une bonne partie de la soirée...j’ai peur qu’on me voit dans ma vraie fragilité. Ici, c’est plus facile le dire.
Mon état n’est pas stable depuis plusieurs mois. Je suis suivie mais ma médication n’est pas stable non plus. On parle encore une fois de changer la médication. Je ne vois plus le bout du tunnel. J’en viens à me dire que la stabilité ce ne sera jamais pour moi. A avoir peur de devoir renoncer à mon travail. Ma bipolarité ne fait qu’empirer depuis 6 ans. Cette nuit je suis tellement anxieuse, fébrile, j’aurais le goût de partir en voiture rouler toute la nuit mais j’ai trop de substances dans le corps. J’ai même pensé mes rendre aux urgences tellement je me sens mal. J’écris pour focuser mes pensées sur qq chose pour me calmer...
Mes grands enfants que je vois juste 2 fois par année arrivent à partir de demain matin jusqu’à lundi prochain pour une réunion familiale. Une grosse gang et je me demande comment je vais pouvoir encore une fois jouer le jeu de la maman forte. Comme si je me sentais obligée de cacher ma vraie fragilité devant eux encore comme quand je sentais le besoin de les protéger de mes humeurs quand ils étaient petits. Ça demande tellement d'énergie maintenir cette carapace et je m’en sens de moins en moins capable...
J’entretiens toutes sortes de scénarios catastrophes. Mes enfants déçues de leur mère qui vont s’éloigner, mes collègues de travail qui ne me font plus confiance et me trouvent bizarre, devoir arrêter de travailler avec les conséquences financières, comme une sorte de début de descente aux enfers...mes peurs dramatisent tout... pourtant, il y a eu des jours où je me sens ok, prête au travail, mais dès qu’un stress survient je n’ai plus la capacité de le gérer comme avant. Et la le sommeil qui me fait défaut risque juste d’empirer les choses...
J’ai l’impression que je vais craquer...et que c’est peut-être pas une mauvaise chose tout compte fait, que ça m’enlèvera le poids de devoir toujours maintenir les apparences partout, mais que ça risque de tout chambouler ma vie...
Je ne dors pas cette nuit. J’ai pourtant pris trop de rivotril déjà, j’avais bu qqs bières en soirée. Tout ça aurait dû m’assommer...j’ai le cœur qui débat, je respire mal, l’anxiété et la fébrilité dans le plafond...
Je ne sais même plus dans quel genre d’épisode je suis sauf que je suis instable depuis plusieurs jours. Trop high qqs jours, puis la chute aujourd’hui. Je suis allée au travail et en pleine réunion, je me suis sentie incapable de fonctionner. J’avais l’impression de voir les autres comme s’ils étaient à un kilomètre de moi, je me suis sentie complètement déphasée, incompétente, incapable d’avoir les idées claires, le cerveau dans une brume épaisse. J’avais l’impression que tout le monde devait s’en rendre compte. Je suis sortie de là en me demandant comment je peux continuer de faire ce travail?
Je me définis bcp par mon travail, je fais de gros efforts depuis plusieurs mois d’instabilité pour maintenir l’image d’une professionnelle compétente. Comme si tout ce qui compte c’est cacher que je sus instable et de pouvoir être le plus fonctionnelle possible au travail. Je travaille de la maison des qu’en je peux, à la limite, je ne fais certainement pas l’essentiel dès mes taches. Et là, ma carapace craque et je me sens complètement démunie...j’ai pleuré une bonne partie de la soirée...j’ai peur qu’on me voit dans ma vraie fragilité. Ici, c’est plus facile le dire.
Mon état n’est pas stable depuis plusieurs mois. Je suis suivie mais ma médication n’est pas stable non plus. On parle encore une fois de changer la médication. Je ne vois plus le bout du tunnel. J’en viens à me dire que la stabilité ce ne sera jamais pour moi. A avoir peur de devoir renoncer à mon travail. Ma bipolarité ne fait qu’empirer depuis 6 ans. Cette nuit je suis tellement anxieuse, fébrile, j’aurais le goût de partir en voiture rouler toute la nuit mais j’ai trop de substances dans le corps. J’ai même pensé mes rendre aux urgences tellement je me sens mal. J’écris pour focuser mes pensées sur qq chose pour me calmer...
Mes grands enfants que je vois juste 2 fois par année arrivent à partir de demain matin jusqu’à lundi prochain pour une réunion familiale. Une grosse gang et je me demande comment je vais pouvoir encore une fois jouer le jeu de la maman forte. Comme si je me sentais obligée de cacher ma vraie fragilité devant eux encore comme quand je sentais le besoin de les protéger de mes humeurs quand ils étaient petits. Ça demande tellement d'énergie maintenir cette carapace et je m’en sens de moins en moins capable...
J’entretiens toutes sortes de scénarios catastrophes. Mes enfants déçues de leur mère qui vont s’éloigner, mes collègues de travail qui ne me font plus confiance et me trouvent bizarre, devoir arrêter de travailler avec les conséquences financières, comme une sorte de début de descente aux enfers...mes peurs dramatisent tout... pourtant, il y a eu des jours où je me sens ok, prête au travail, mais dès qu’un stress survient je n’ai plus la capacité de le gérer comme avant. Et la le sommeil qui me fait défaut risque juste d’empirer les choses...
J’ai l’impression que je vais craquer...et que c’est peut-être pas une mauvaise chose tout compte fait, que ça m’enlèvera le poids de devoir toujours maintenir les apparences partout, mais que ça risque de tout chambouler ma vie...