
erreur de diagnostic
erreur de diagnostic

Re: erreur de diagnostic
Bonjour,
je suis content d'entendre votre témoignage. Oui, j'ai eu ma part de problèmes dans la vie, dépressions, deuil important, hospitalisations suite à un désordre émotionnel important (je n'utilise pas ici le mot bipolarité) et prise de somnifères, antidépresseurs, régulateurs de l'humeur, antipsychotiques.
Je crois, comme vous, qu'il y a tout un système en place pour maintenir l'ordre social et la psychiatrie avec ses médecins en font partie. Oui, dans une crise aiguë les médicaments adoucissent les symptômes mais cela devrait être de courte durée. Par la suite, il faut s'attarder pour trouver la cause de ces dérèglements de comportements, de ces angoisses, de ces colères ou de ces crises. Malheureusement, ces mêmes médecins n'ont pas le temps de faire de l'écoute alors on se tourne vers le privé, les psychologues et alors c'est nous qui payons et il y a un nombre incroyable de gens qui ne peuvent pas se permettre cela alors, ils sous l'emprise de la psychiatrie payé par nos taxes donc, sous l'ordre du gouvernement qui veut la paix sociale, des gens doux ou sans problème et au diable les autres.
Pratiquement tous les dérèglements d'ordre mental ne sont pas dû à un dérèglement de la chimie du cerveau. Une grande majorité des dérèglements ont leur origine dans nos émotions désagréables qui elles sont causées par nos pensées ou croyances de toutes sortes, idées préconçues acquises dans l'enfance. Nous sommes des être émotifs qui réagissent aux événements de toute sorte par des émotions et ces émotions peuvent causer beaucoup de tort dans notre corps, la somatisation, ce qu'ils appellent les maladies psychosomatiques.
HISTOIRE EN BREF
1- Dépression en 1978 dû à l'idée qu'un collègue de travail me disait des mots blessant quand en réalité, il m’agaçait.
2- Perte de ma fille en 1995 par suicide. Parti sur un "high" puis en dépression, hospitalisé (diagnostique de bipolarité ???). Longue remontée de 5 ans, arrêt des médicaments puis continuité au travail pendant 8 ans jusqu'à la retraite et ce, sans médicament.
3- Crise d'hyperventilation (2116) en pleine répétition de concert de chorale. Qui aurait dit que trop de stress positif pouvait nous amener jusqu'à l'épuisement? (J'étais dans 2 chorales, plein de pratiques personnelles, bronchite et sinusite, antibiotiques, décongestionnant et problèmes de digestion, réveil nocturne, manque de sommeil alors ça en était trop). Le livre de Hans Selye: Stress sans détresse explique bien que le stress, positif ou négatif, s'il y en a trop sur une longue durée peut nous amener à la détresse. Dans mon cas ici, j'ai encore été hospitalisé, le psychiatre a fait rapidement le lien avec l'événement de 1995 et le diagnostique de bipolarité sans tenir compte du contexte de 2116 et du trop plein d'activités dans ma vie.
ET MAINTENANT
Je n'ai presque plus de médicament, je veux me sevrer de ce qui reste mais le mauvais sommeil revient alors je fais de l'anxiété, j'ai peur de pas dormir sans les médicaments et voilà le cercle vicieux.
Je vais de mieux en mieux, nous faisons des voyages, je fais du vélo durant la belle saison puis l'hiver, c'est de la chorale mais modérément, une seule chorale c'est bien assez, pas trop de stress. L'énergie est revenue, la concentration et le plaisir de vivre aussi.
POUR CONCLURE AUJOURD'HUI
Se faire dire que l'on est malade à vie et prendre tous ces médicaments, je n'y crois pas. Beaucoup de psychiatres agissent ainsi mais heureusement le mien croit à la guérison et m'a conseillé une psychologue.
De bonnes lectures sur comment prendre soin de soi m'ont sorties de l'état léthargique que j'avais en 2017 quand j'étais encore sous médication.
Excusez le manque de forme de mon texte, je ne suis pas habile à formuler clairement.
Heureux de vous lire à nouveau!
je suis content d'entendre votre témoignage. Oui, j'ai eu ma part de problèmes dans la vie, dépressions, deuil important, hospitalisations suite à un désordre émotionnel important (je n'utilise pas ici le mot bipolarité) et prise de somnifères, antidépresseurs, régulateurs de l'humeur, antipsychotiques.
Je crois, comme vous, qu'il y a tout un système en place pour maintenir l'ordre social et la psychiatrie avec ses médecins en font partie. Oui, dans une crise aiguë les médicaments adoucissent les symptômes mais cela devrait être de courte durée. Par la suite, il faut s'attarder pour trouver la cause de ces dérèglements de comportements, de ces angoisses, de ces colères ou de ces crises. Malheureusement, ces mêmes médecins n'ont pas le temps de faire de l'écoute alors on se tourne vers le privé, les psychologues et alors c'est nous qui payons et il y a un nombre incroyable de gens qui ne peuvent pas se permettre cela alors, ils sous l'emprise de la psychiatrie payé par nos taxes donc, sous l'ordre du gouvernement qui veut la paix sociale, des gens doux ou sans problème et au diable les autres.
Pratiquement tous les dérèglements d'ordre mental ne sont pas dû à un dérèglement de la chimie du cerveau. Une grande majorité des dérèglements ont leur origine dans nos émotions désagréables qui elles sont causées par nos pensées ou croyances de toutes sortes, idées préconçues acquises dans l'enfance. Nous sommes des être émotifs qui réagissent aux événements de toute sorte par des émotions et ces émotions peuvent causer beaucoup de tort dans notre corps, la somatisation, ce qu'ils appellent les maladies psychosomatiques.
HISTOIRE EN BREF
1- Dépression en 1978 dû à l'idée qu'un collègue de travail me disait des mots blessant quand en réalité, il m’agaçait.
2- Perte de ma fille en 1995 par suicide. Parti sur un "high" puis en dépression, hospitalisé (diagnostique de bipolarité ???). Longue remontée de 5 ans, arrêt des médicaments puis continuité au travail pendant 8 ans jusqu'à la retraite et ce, sans médicament.
3- Crise d'hyperventilation (2116) en pleine répétition de concert de chorale. Qui aurait dit que trop de stress positif pouvait nous amener jusqu'à l'épuisement? (J'étais dans 2 chorales, plein de pratiques personnelles, bronchite et sinusite, antibiotiques, décongestionnant et problèmes de digestion, réveil nocturne, manque de sommeil alors ça en était trop). Le livre de Hans Selye: Stress sans détresse explique bien que le stress, positif ou négatif, s'il y en a trop sur une longue durée peut nous amener à la détresse. Dans mon cas ici, j'ai encore été hospitalisé, le psychiatre a fait rapidement le lien avec l'événement de 1995 et le diagnostique de bipolarité sans tenir compte du contexte de 2116 et du trop plein d'activités dans ma vie.
ET MAINTENANT
Je n'ai presque plus de médicament, je veux me sevrer de ce qui reste mais le mauvais sommeil revient alors je fais de l'anxiété, j'ai peur de pas dormir sans les médicaments et voilà le cercle vicieux.
Je vais de mieux en mieux, nous faisons des voyages, je fais du vélo durant la belle saison puis l'hiver, c'est de la chorale mais modérément, une seule chorale c'est bien assez, pas trop de stress. L'énergie est revenue, la concentration et le plaisir de vivre aussi.
POUR CONCLURE AUJOURD'HUI
Se faire dire que l'on est malade à vie et prendre tous ces médicaments, je n'y crois pas. Beaucoup de psychiatres agissent ainsi mais heureusement le mien croit à la guérison et m'a conseillé une psychologue.
De bonnes lectures sur comment prendre soin de soi m'ont sorties de l'état léthargique que j'avais en 2017 quand j'étais encore sous médication.
Excusez le manque de forme de mon texte, je ne suis pas habile à formuler clairement.
Heureux de vous lire à nouveau!