Re: Journal de bord
Posté : 02 mars 2019, 20:24
Bonjour Ouena,
Oui, l'action,
il me reste l'épicerie à faire, demain, et des photographies à prendre pour jeudi.
Des mots contre des maux
Ce soir je m'ennuie, le propre de l'isolement.
J'ai le goût de chialer. J'écris.
J'ai le goût d'une autre vie. J'écris.
J'ai le goût de chialer ma vie.
Mettons que oui, c'est lourd parfois. Comme en ce moment. On plongera pas là dedans. Non. C'est trop décourageant. Je n'ai pas beaucoup d'impulsions pour faire des choses. Les seuls influx nerveux qui s'activent plus ou moins normalement sont dans mes doigts à tapocher sur mon clavier. J'aimerais utiliser les mots que je connais et les autres, pour lutter contre les maux qui m'assaillent.
Pour avoir lu quelques trucs sur le forum depuis un an déjà, je me rends compte que les pensées d'épuisement et de découragement sont les plus sournoises. Quand dans la tête on dit: j'pu capable! C'est comme un levier vers les ténèbres. La porte d'entrée d'un gouffre. Je suis dans cette limite mal définie entre toute va ben aller et toute va déraper. Je SAIS que toute va ben aller. Enfin j'imagine. On a diminuer mon lithium en me disant que c'est un frein à l'Énergie, ma si inhabituelle énergie. Je roule sur le brake à bras depuis tant d'années que là j'aimerais un peu de lousse dans la patente avant de partir. J'parle pas d'être en manie mais d'être une toute petite coche en haut de stable. Parce que stable hein, on s'entends, c'est un registre assez large.
Avoir l'énergie que j'ai eu en janvier durant plus que quelques semaines ça ferait mon affaire. Là aussi on s'entend que ça rien à voir avec ma drive de vie. Je parle de faire des activités de retraité sans me poser la question au réveil: vais-je pouvoir faire ma journée? Ça là c'est gossant. Je viens de faire une sieste de trois heures et demi. C'est alarmant pour moi. Mais, il y a un mais, je rêve. C'est cool de rêver. Ça m'apaise intérieurement comme si j'étais dans une autre dimension de la vie. J'aimerais avoir la capacité (que j'ai déjà eu) de me souvenir de mes rêves. Je ne suis pas assez attentif. Je devrais peut-être relire le livre Les Thanatonautes, de Bernard Werber. C'en est drôle et ça donne le goût d'aller dormir. haha
Le gouffre n'est pas en moi.
Je retourne me coucher
Oui, l'action,
il me reste l'épicerie à faire, demain, et des photographies à prendre pour jeudi.
Des mots contre des maux
Ce soir je m'ennuie, le propre de l'isolement.
J'ai le goût de chialer. J'écris.
J'ai le goût d'une autre vie. J'écris.
J'ai le goût de chialer ma vie.
Mettons que oui, c'est lourd parfois. Comme en ce moment. On plongera pas là dedans. Non. C'est trop décourageant. Je n'ai pas beaucoup d'impulsions pour faire des choses. Les seuls influx nerveux qui s'activent plus ou moins normalement sont dans mes doigts à tapocher sur mon clavier. J'aimerais utiliser les mots que je connais et les autres, pour lutter contre les maux qui m'assaillent.
Pour avoir lu quelques trucs sur le forum depuis un an déjà, je me rends compte que les pensées d'épuisement et de découragement sont les plus sournoises. Quand dans la tête on dit: j'pu capable! C'est comme un levier vers les ténèbres. La porte d'entrée d'un gouffre. Je suis dans cette limite mal définie entre toute va ben aller et toute va déraper. Je SAIS que toute va ben aller. Enfin j'imagine. On a diminuer mon lithium en me disant que c'est un frein à l'Énergie, ma si inhabituelle énergie. Je roule sur le brake à bras depuis tant d'années que là j'aimerais un peu de lousse dans la patente avant de partir. J'parle pas d'être en manie mais d'être une toute petite coche en haut de stable. Parce que stable hein, on s'entends, c'est un registre assez large.
Avoir l'énergie que j'ai eu en janvier durant plus que quelques semaines ça ferait mon affaire. Là aussi on s'entend que ça rien à voir avec ma drive de vie. Je parle de faire des activités de retraité sans me poser la question au réveil: vais-je pouvoir faire ma journée? Ça là c'est gossant. Je viens de faire une sieste de trois heures et demi. C'est alarmant pour moi. Mais, il y a un mais, je rêve. C'est cool de rêver. Ça m'apaise intérieurement comme si j'étais dans une autre dimension de la vie. J'aimerais avoir la capacité (que j'ai déjà eu) de me souvenir de mes rêves. Je ne suis pas assez attentif. Je devrais peut-être relire le livre Les Thanatonautes, de Bernard Werber. C'en est drôle et ça donne le goût d'aller dormir. haha
Le gouffre n'est pas en moi.
Je retourne me coucher