Re: Mon trouble à moi - mon journal à moi
Posté : 09 mai 2019, 21:10
Merci Pierre-Alain,
Je suis entièrement d’accord avec toi.
Cher Virgule,
Merci de ton humilité. J’ai l’impression de me regarder dans le miroir quand je te lis. Sauf que malgré le sucré et le salé...moi je maigris
Blague à part, je réalise que le monde de performance ne laisse pas de place à l’humanité. Comment se positionner, voire s’encrer avec force et conviction afin de se réaliser dans ce monde du travail? Dans mon milieu professionnel on fait des campagnes de sensibilisation à la santé mentale, des activités et tout le kit...normal, ça coûte cher un employé que l’on paye à rester chez lui, et que l’on doit remplacer. Sans compter les mesures d’adaptation et les dommages collatéraux (les employés qui écopent de notre absence). Mais ça ne fonctionne pas. La charge de travail est la même alors la pression est toujours là! Pis nous, on se sent cheap d’être usé par le besoin de performance que notre égo et la société nous dictent.
Je lis, je reste en silence, je fais ma thérapie, je fonctionne au ralenti et je réalise que l’énergie et l’ego de mes trente ans ne me servent plus. Je dois changer de paradigmes à plusieurs niveaux. Et ça, c’est dérangeant pour l’entourage et ça crée bien des remous. La fille sociable, généreuse, débrouillarde et travaillante doit muer. Je ne sais pas ce que je vais devenir mais l’anxiété quotidienne et l’usure me dicte un changement profond.
Je suis entièrement d’accord avec toi.
Cher Virgule,
Merci de ton humilité. J’ai l’impression de me regarder dans le miroir quand je te lis. Sauf que malgré le sucré et le salé...moi je maigris

Blague à part, je réalise que le monde de performance ne laisse pas de place à l’humanité. Comment se positionner, voire s’encrer avec force et conviction afin de se réaliser dans ce monde du travail? Dans mon milieu professionnel on fait des campagnes de sensibilisation à la santé mentale, des activités et tout le kit...normal, ça coûte cher un employé que l’on paye à rester chez lui, et que l’on doit remplacer. Sans compter les mesures d’adaptation et les dommages collatéraux (les employés qui écopent de notre absence). Mais ça ne fonctionne pas. La charge de travail est la même alors la pression est toujours là! Pis nous, on se sent cheap d’être usé par le besoin de performance que notre égo et la société nous dictent.
Je lis, je reste en silence, je fais ma thérapie, je fonctionne au ralenti et je réalise que l’énergie et l’ego de mes trente ans ne me servent plus. Je dois changer de paradigmes à plusieurs niveaux. Et ça, c’est dérangeant pour l’entourage et ça crée bien des remous. La fille sociable, généreuse, débrouillarde et travaillante doit muer. Je ne sais pas ce que je vais devenir mais l’anxiété quotidienne et l’usure me dicte un changement profond.